Reactive Executive vous propose un Manager de transition en moins de 48h
Trouvez votre dirigeantReactive Executive : « Le management de transition pour soutenir l’industrie française »
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Emmanuel Gasparini, PDG de Réactive Exécutive, nous éclaire sur le management de transition et les défis des PME et ETI dans un contexte économique incertain.
Reactive Executive, cabinet spécialisé dans le management de transition, s’impose comme un acteur clé pour accompagner les PME et ETI face aux situations critiques. À sa tête, Emmanuel Gasparini mise sur la réactivité comme levier de succès, avec un objectif clair : doubler la taille de l’entreprise d’ici 2028. Il revient sur les spécificités du management de transition, les enjeux du secteur et les ambitions de développement en France et à l’international.
Affiches Parisiennes : Pouvez-vous nous présenter votre entreprise ?
Emmanuel Gasparini : Reactive Executive est un cabinet de management de transition. Nous sommes ce que l’on appelle un pure-player : nous ne faisons que du management de transition. Le cabinet existe depuis 12 ans. J’ai pris le contrôle il y a tout juste un an, et nous intervenons sur des fonctions de direction, Comex, Codir, Copil, pour apporter une solution à des entreprises confrontées à certaines situations critiques. Cela peut être l’absence ou la vacance d’un poste de direction, un projet spécifique à mener ou, dans certains cas, des missions de retournement pour ramener l’entreprise à la profitabilité.
Quel est votre parcours ?
Je suis ingénieur de formation. J’ai travaillé dans de grands groupes américains, souvent à l’international. J’ai ainsi acquis une culture de travail dans des environnements multiculturels, que ce soit en gestion de projets, où j’ai animé de grandes équipes pour le déploiement de la 3G en France, ou dans le domaine commercial, en tant que directeur commercial.
Quelles sont les spécificités de votre travail aujourd’hui ?
Le management de transition exige une forte adaptabilité, puisque le manager est déployé dans un laps de temps très court. Il doit rapidement devenir opérationnel, s’adapter à la culture de l’entreprise et à son business model. Le rôle du cabinet est de trouver cette adéquation entre la culture de l’entreprise, la personnalité du dirigeant et le manager de transition.
Quelle est votre approche personnelle du leadership ?
Je suis un leader qui privilégie le management par l’exemple. Je me considère comme le premier commercial du cabinet et pratique un management fondé sur la confiance. Pour moi, il est essentiel de bien définir l’objectif, tout en laissant aux collaborateurs la liberté de choisir leur propre chemin pour l’atteindre. Je crois aussi beaucoup au travail en équipe. Les plus belles signatures de missions, ce sont celles réalisées collectivement au sein du cabinet. Un autre point crucial pour moi est que chacun comprenne comment il contribue au succès de l’entreprise, qu’il s’agisse des commerciaux en première ligne ou des fonctions support.
Revenons à votre spécialité, le management de transition. Quelle est sa définition ?
Le management de transition, c’est de l’intérim management, une pratique qui vient d’Europe du Nord, notamment des Pays-Bas. Il s’agit de confier provisoirement le management d’une organisation (équipe, département ou même société entière) à un manager extérieur, très opérationnel, pour une période donnée. Ce dernier prend rapidement les rênes de l’entité.
La notoriété de votre entreprise repose notamment sur la réactivité. Pouvez-vous nous en dire davantage ?
Oui, la réactivité est la clé de voûte du succès de Réactive Exécutive, au point de figurer dans notre nom. Notre promesse de valeur est d’être capables, en 48 heures, après un brief client décrivant le contexte, les enjeux et le profil requis, de proposer trois candidats. À compétences égales, le dirigeant peut ainsi identifier celui avec qui il se projette le mieux pour mener à bien le projet.
Comment recrutez-vous ces experts capables d’intervenir rapidement dans des entreprises qu’ils ne connaissent pas forcément ?
Nous travaillons beaucoup sur notre visibilité et notre référencement en ligne. Chaque jour, entre 15 et 20 managers de transition s’inscrivent sur notre base via notre site Internet, ce qui représente un vivier de 21 000 profils. Pour tenir nos engagements de réactivité, nous utilisons des outils performants, y compris l’IA, afin d’identifier parmi ces 21 000 les trois meilleurs candidats à présenter au client.
Quels sont les principaux objectifs de cette entreprise ?
Notre principal objectif est de contribuer au développement du tissu industriel français. Nous sommes leaders sur le segment des PME et ETI. Par exemple, nous intervenons dans les vallées des Alpes, où de petites sociétés produisent des pièces mécaniques de haute précision pour l’aéronautique. Lorsqu’une de ces entreprises a besoin de déployer des bonnes pratiques ou d’améliorer sa rentabilité, nous sommes là pour les accompagner. Chez Reactive Executive, nous apprécions particulièrement travailler avec des entreprises qui possèdent des usines, car c’est là que notre impact est le plus significatif.
Votre développement en France est important. Souhaitez-vous également vous ouvrir à l’international ?
Oui, c’est un objectif stratégique. J’ai passé toute ma carrière à l’international, ce qui explique mon intérêt pour ce développement. Aujourd’hui, nous intervenons déjà sur le continent américain, avec deux missions réalisées l’année dernière : l’une aux États-Unis et l’autre au Mexique. Nous sommes également sollicités par la zone Benelux, la Suisse et la Belgique. L’internationalisation représente donc un axe de développement majeur pour le cabinet.
Comment percevez-vous l’évolution du marché du management de transition ces dernières années ?
Le marché français du management de transition est en pleine croissance mais reste peu mature par rapport aux autres pays européens. En France, il représente environ 800 millions d’euros, contre 2,4 milliards en Allemagne. Cette croissance de 15 à 20 % par an s’accompagne cependant d’une grande fragmentation, avec plus de 150 cabinets actifs. À terme, nous nous attendons à une consolidation du marché. Pour Reactive Executive, l’enjeu est de renforcer notre position de leader, notamment par le biais de la croissance externe.
Actuellement, la conjoncture est compliquée. Quels défis majeurs rencontrent vos clients ?
Nos clients font face à plusieurs difficultés. Tout d’abord, les taxes douanières américaines posent problème aux PME et ETI qui exportent vers les États-Unis, notamment en raison de leur imprévisibilité. Ensuite, la hausse des coûts de l’énergie et des matières premières pèse sur la rentabilité, en particulier pour les entreprises industrielles. Enfin, après la période COVID, les entreprises doivent désormais rembourser les prêts garantis par l’État (PGE), ce qui met sous pression leur gestion financière.
Plus la conjoncture est difficile et plus votre intervention est importante ?
Effectivement. Notre modèle d’intervention est adapté aussi bien aux périodes de croissance qu’aux périodes de récession. Actuellement, le marché de l’emploi est tendu : les salariés en CDI hésitent à changer de poste, ce qui complique les recrutements. Nos missions d’intérim management ont donc augmenté, passant de 50 % à 70 %. Parallèlement, les projets d’investissement comme la digitalisation ou le déploiement de systèmes d’information sont souvent reportés. Nous observons également une hausse des missions de retournement d’entreprises, qui visent à éviter les fermetures et à préserver les emplois.
Reactive Executive est en progression depuis plusieurs années. Comment voyez-vous l’entreprise dans cinq ans ?
J’ai repris la direction du cabinet via un LBO, soutenu par Elysha Capital et BPI France. C’est un gage de confiance et de qualité pour nous. Nous avons un plan de croissance ambitieux : aujourd’hui, nous réalisons 10 millions d’euros de chiffre d’affaires, et nous visons à doubler notre taille d’ici 2028.