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Retrouver un sentiment de liberté, s’évader : pourquoi se couche-t-on si tard ?
Publié le 11 Août 2025

Retrouver un sentiment de liberté, s’évader : pourquoi se couche-t-on si tard ?

Nous le savons tous : demain, il faut se lever tôt… et pourtant, on repousse encore le moment de fermer les yeux. Pourquoi ? Parce que se coucher tard, c’est parfois une façon de reprendre le contrôle sur son temps, de profiter de moments rien qu’à soi, d’échapper au rythme effréné de la journée… mais aussi un piège qui peut coûter cher à notre santé et à notre productivité.

Alors, pourquoi ce phénomène est-il si répandu chez les dirigeants, cadres et décideurs ? Et surtout, comment y remédier sans renoncer à ces précieux instants de liberté ?

Le paradoxe de la nuit tardive : reprendre du temps… en en perdant

Se coucher tard est souvent perçu comme un luxe ou un acte de résistance face aux contraintes du quotidien. Pourtant, plus on repousse le sommeil, plus on rogne sur notre énergie du lendemain, et plus on rentre dans un cercle vicieux.

La “revenge bedtime procrastination” : quand on vole sur son sommeil 🕒

Le terme vient de Chine et signifie littéralement “procrastination du coucher par revanche”. C’est le fait de repousser volontairement l’heure de dormir pour “rattraper” un temps personnel perdu dans la journée.

Un dirigeant qui, après 12 heures de réunions, de prises de décision et de gestion de crises, se retrouve enfin seul à 22h30 : l’envie de profiter de ce moment est naturelle… mais le prix à payer se fera sentir le lendemain (fatigue accrue, perte de concentration, humeur instable).

💡 Selon l’INSV, ¼ des français dorment moins de 6h par nuit, alors que la moyenne optimale pour un adulte est de 7 à 9 heures. Chez les décideurs, ce chiffre grimpe encore, car la charge mentale est souvent plus lourde.

La fausse sensation de liberté

Ces soirées tardives donnent l’impression de reprendre le contrôle sur un emploi du temps qui ne nous appartient plus vraiment. Lire, cuisiner, faire défiler ses réseaux sociaux… Ces activités sont perçues comme des moments “volés” à la journée.
Le problème, c’est qu’en réalité, ce sont souvent des palliatifs à un rythme trop contraint. À long terme, cette habitude peut provoquer un déséquilibre global : la soirée devient un refuge, mais au détriment de la récupération physique et mentale.

Les facteurs qui nous poussent à décaler le sommeil

Décaler l’heure du coucher n’arrive pas par hasard. Plusieurs facteurs, souvent cumulés, nous entraînent dans ce schéma.

Stress et hyperstimulation : un cerveau en mode “veille stratégique”

Après une journée intense, le cerveau reste surchargé : analyse des projets, anticipation des risques, gestion des priorités.
Pour un cadre en management de transition, cette tension est amplifiée par la nécessité de prendre rapidement des décisions structurantes dans un environnement inconnu. Résultat : même allongé dans son lit, l’esprit continue à tourner à plein régime.
Or, un corps prêt à dormir mais un cerveau en alerte, c’est la recette parfaite pour décaler l’endormissement… et repousser le lever.

Les écrans et la lumière bleue

Regarder un écran à 23h, c’est comme dire à votre cerveau : “Il fait encore jour”. La lumière bleue inhibe la sécrétion de mélatonine, l’hormone qui déclenche l’endormissement.
Selon une étude de l’Université de Harvard (2015), l’exposition à la lumière bleue retarde l’endormissement de 1h30 en moyenne et réduit la qualité du sommeil profond. Chez les décideurs connectés en permanence, cette exposition est quasi continue : smartphone pour les mails, ordinateur pour les rapports, tablette pour les actualités.

L’effet FOMO (Fear Of Missing Out)

La peur de manquer une information cruciale, un email stratégique ou une tendance du marché peut inciter à rester éveillé plus longtemps.
Dans un contexte de management, où chaque heure peut compter pour réussir une mission, cette peur est encore plus prégnante. Pourtant, rester connecté la nuit ne garantit pas de meilleures décisions… mais assure presque toujours un réveil plus difficile.

Les impacts d’un coucher tardif sur les performances

Ce n’est pas seulement une question de fatigue. Le manque de sommeil affecte directement la prise de décision, la créativité et la capacité à gérer des situations compliquées.

Des décisions moins claires et plus lentes

Un manque de sommeil entraîne une baisse de vigilance et une difficulté accrue à évaluer correctement les risques. Chez un leader, cela peut signifier des délais plus longs pour trancher ou des erreurs d’appréciation qui auraient pu être évitées. Une étude de la National Sleep Foundation montre que 24 heures sans sommeil équivalent, en termes de performance cognitive, à 1 g d’alcool dans le sang !

Créativité et innovation en berne

Le sommeil, surtout paradoxal (REM), joue un rôle clé dans la connexion d’idées nouvelles. C’est pendant la nuit que le cerveau “bricole” des solutions originales à partir des informations accumulées dans la journée. Un dirigeant fatigué aura plus de mal à penser différemment, à trouver des solutions innovantes… ce qui est pourtant au cœur du succès dans le management de transition.

Santé mentale et physique : l’addition cachée

Un coucher tardif répété est lié à une augmentation du risque de burn-out, de troubles cardiovasculaires et même de dépression. Une étude de la Warwick Medical School rappelle qu’un sommeil insuffisant chronique peut avoir des conséquences graves sur la santé à long terme (jusqu’à 48% de risque de crises cardiaques et de troubles cardiovasculaires).
Ce coût invisible finit souvent par se traduire par des absences, une baisse de performance, voire un retrait anticipé des responsabilités.

Comment retrouver un rythme sain sans sacrifier sa liberté ?

L’objectif n’est pas de bannir toute activité agréable le soir, mais de trouver un équilibre entre temps personnel et récupération.

Instaurer un rituel de fermeture de journée

Il ne s’agit pas seulement d’éteindre les écrans : il faut signaler au cerveau que la journée de travail est finie 🌅. Exemples :

  • Écrire les tâches du lendemain pour libérer l’esprit
  • Lire quelques pages d’un livre papier
  • Diminuer progressivement l’intensité lumineuse

Cette transition douce permet au corps et à l’esprit de glisser naturellement vers le sommeil.

Réintroduire des pauses dans la journée

Quand la journée est saturée de réunions et d’urgences, on “vole” du temps sur la nuit. La solution : injecter des micro-pauses stratégiques dans l’agenda.
Marcher 10 minutes, pratiquer la respiration consciente, ou même déjeuner sans écran permettent de mieux répartir l’énergie… et de réduire la tentation de rattraper le temps perdu le soir.

Limiter la lumière bleue et l’hyperconnexion

  • Activer le mode “nuit” sur les appareils
  • Utiliser des filtres anti-lumière bleue
  • Couper les notifications après une certaine heure

Ces petites habitudes permettent de respecter le rythme circadien, et donc de s’endormir plus vite.

Le lien direct entre sommeil et performance des leaders

Un sommeil de qualité est un investissement stratégique. Les dirigeants bien reposés sont plus lucides, plus créatifs et plus aptes à inspirer leurs équipes !

Une gestion émotionnelle plus fine : le manque de sommeil affecte l’amygdale, zone du cerveau liée aux émotions, et réduit la capacité à réguler colère et stress. Un dirigeant reposé saura garder la tête froide, même en situation de tension.

Des décisions plus audacieuses… et plus réfléchies : bien dormir améliore la mémoire de travail et la capacité à traiter simultanément plusieurs variables. Dans le management de transition, où les situations sont souvent complexes et changeantes, cette lucidité est un atout décisif.

Pour les dirigeants, DRH ou managers, la clé est de retrouver de la flexibilité en journée plutôt que de sacrifier la nuit. Dans un contexte où chaque décision compte, préserver son sommeil est une condition pour rester performant, clairvoyant et inspirant.

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