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Ego en entreprise : comment le reconnaître et le gérer pour mieux collaborer
Sommaire
L’ego… ce petit mot de trois lettres peut faire trembler les plus solides équipes 💥. Trop d’ego dans une entreprise, c’est souvent la porte ouverte à des conflits inutiles, des prises de décision biaisées et un climat de travail tendu. Mais alors, comment le repérer ? Et surtout, comment le gérer intelligemment pour en faire une force plutôt qu’un frein ? 💡
👉 Pour faire court, un ego trop gonflé se manifeste souvent par une soif de reconnaissance constante, un besoin de contrôle ou encore une résistance à la critique.
👉 La clé pour gérer tout ça : un savant mélange d’intelligence émotionnelle, de communication bienveillante et de leadership collaboratif 💡.
On vous explique tout en détail dans cet article.
Qu’est-ce que l’ego en milieu professionnel ?
L’ego en entreprise n’est pas toujours évident à identifier. Et pour cause, il peut se déguiser sous des habits bien taillés de performance, de leadership ou d’exigence.
Dans sa version toxique, c’est cette petite voix intérieure qui pousse à avoir toujours raison, à dominer les autres ou à refuser toute remise en question. En entreprise, il se traduit souvent par :
- Une course au pouvoir plutôt qu’à l’objectif commun ;
- Un besoin d’être vu, reconnu, valorisé… à tout prix 💼 ;
- Une allergie au feedback et une incapacité à entendre une autre vision que la sienne.
À noter : un ego équilibré n’est pas mauvais en soi. Il peut même donner de l’assurance, de la ténacité, voire de la vision. Mais mal canalisé, il devient un facteur de blocage relationnel et stratégique ⚠️.
Pourquoi l’ego pose problème dans une organisation ?
Parce qu’il empêche tout simplement la coopération authentique et fluide. Un ego surdimensionné ou mal placé peut :
- Freiner l’innovation : quand les idées des autres sont systématiquement rejetées, la créativité meurt ;
- Créer un climat de défiance : quand le « je » prend le pas sur le « nous », la collaboration en prend un coup 🥴 ;
- Saboter les processus décisionnels : quand une décision est prise pour flatter un ego plutôt que servir l’intérêt général, c’est la stratégie qui trinque.
D’après une étude du cabinet Zenger/Folkman, les leaders considérés comme les plus humbles sont beaucoup plus performants dans la gestion des équipes que ceux qui ont un ego fort.
Comment reconnaître un ego encombrant dans vos équipes ?
Pas besoin de jumelles de haute précision, mais un bon radar relationnel est utile ! Voici les signaux faibles qui doivent vous alerter.
Top 5 des comportements à surveiller :
- Besoin permanent d’avoir le dernier mot 🗣️
- Délégation ultra-limitée : « Si je ne le fais pas moi-même, ça sera mal fait. »
- Résistance au feedback ou mise sur la défensive immédiate 😤
- Valorisation excessive du statut ou du titre
- Recherche constante de reconnaissance, même au détriment des autres
💡 Petit conseil : observez aussi les non-dits, les interruptions en réunion, les regards fuyants quand une critique est faite… L’ego ne parle pas toujours avec des mots.
Comment gérer l’ego pour favoriser la coopération ?
L’objectif n’est pas de « casser » l’ego, mais de le remettre à sa juste place. Comme tout outil, il peut être utile ou destructeur selon la manière dont on s’en sert.
Encourager une culture du feedback régulier
Le feedback, quand il est fréquent, bienveillant et équilibré, désamorce bien des tensions ! Il permet à chacun :
- de mieux se situer dans l’équipe,
- de prendre du recul sur son impact,
- et de s’ouvrir à d’autres points de vue.
Il est possible d’intégrer dans le processus RH des rendez-vous individuels réguliers, des débriefs après chaque projet ou encore des feedbacks ascendants (du collaborateur vers le manager).
Former les managers à l’auto-observation
Les meilleurs leaders sont ceux qui savent se remettre en question. Oui, même (et surtout !) quand ça pique un peu 😅. Faire appel à un cabinet de management de transition peut être un excellent levier pour former les managers à :
- développer leur intelligence émotionnelle,
- repérer leurs angles morts comportementaux,
- apprendre à écouter activement.
🎯 Objectif : passer d’un leadership de posture à un leadership d’impact.
Mettre en place des rituels d’équipe centrés sur le collectif
L’ego aime briller en solo. Alors pourquoi ne pas le noyer dans un bain collectif, avec par exemple, des rituels simples et efficaces ?
- Tour de table “coup de main de la semaine” : valoriser ceux qui ont aidé les autres
- Stand-up meeting avec tour de parole égalitaire
- Rétrospective post-projet centrée sur les apprentissages (pas sur les exploits individuels)
Et l’ego… chez vous ? Se remettre en question sans se flageller
On adore parler de l’ego des autres. Mais quid du nôtre ? 😉 Voici quelques questions pour faire le point :
- Est-ce que j’accepte facilement les idées qui ne viennent pas de moi ?
- Est-ce que je valorise le travail des autres sans attendre un retour ?
- Suis-je capable de dire “je me suis trompé” devant mon équipe ?
Retenez bien, l’humilité, c’est accepter qu’on ne sait pas tout, même quand on est le chef !
Quand faire appel à un regard extérieur (et neutre) ?
Parfois, la gestion de l’ego dépasse les compétences internes. C’est là qu’un intervenant externe peut changer la donne, en apportant :
- Un regard neuf et objectif sur les dynamiques d’équipe
- Une capacité à remettre de l’ordre sans affect
- Une méthode éprouvée pour relancer la coopération
👉 Par exemple, un manager de transition peut être mandaté pour gérer une situation de crise ou restructurer une équipe où l’ego bloque l’avancée des projets.
L’ego n’est pas l’ennemi, c’est sa gestion qui compte
En résumé :
✅ L’ego mal placé nuit à la collaboration, freine la créativité et crée des tensions.
✅ Il se manifeste par des comportements bien identifiables.
✅ Une gestion intelligente repose sur la communication, la formation managériale et des rituels d’équipe.
✅ Le management de transition est un levier puissant pour désamorcer les conflits liés à l’ego.
Et n’oubliez pas : le vrai leadership, c’est savoir laisser son ego à la porte… et ouvrir celle de l’intelligence collective 🔓💡.