L’expérience, ça ne se démode pas. Mais on l’oublie.

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C’est la réalité que dénonce Emmanuel Gasparini, CEO de Reactive Executive, dans une tribune sans détour parue dans Économie Matin :

À 60 ans, seuls 35 % des actifs sont encore en poste.
Et pourtant ? On n’a jamais eu autant besoin d’eux.
👉 Dans un monde qui change vite, ce ne sont pas les soft skills des juniors qui font tenir la boîte.
👉 Ce sont les réflexes, le calme, la hauteur de vue des profils expérimentés.
Mais en France, on continue de mettre les seniors à la porte… puis de paniquer quand il faut recruter vite et bien.

Et si on changeait de logique ?

L’employabilité des seniors : un non-sujet qui coûte très cher

58 % des 55-64 ans sont en emploi en France. C’est mieux qu’avant, mais toujours sous la moyenne européenne.
Et plus on monte en responsabilités, plus la situation se complique.
👉 À compétences égales, un cadre senior met 2x plus de temps à retrouver un poste.
Pas parce qu’il est “moins bon”.
Mais parce qu’il ne rentre plus dans le moule.
Résultat : on laisse de côté des dizaines d’années d’expérience…
…puis on cherche en urgence des profils capables de prendre les manettes.

Le management de transition : la voie directe vers leur vraie valeur

Un cadre expérimenté en mission de transition, ce n’est pas “un pansement”.
C’est une solution hautement stratégique pour vos périodes clés :
✔ Reprise d’un service sans pilote,
✔ Accélération d’un projet en difficulté,
✔ Transformation qui stagne,
✔ Direction à sécuriser en urgence.

🗣 Ce qu’en dit Emmanuel Gasparini :

“Ce n’est pas aux seniors de se justifier. C’est aux entreprises de les reconsidérer.”

✅ Conclusion

L’expérience n’est pas un frein.
C’est un levier que trop peu d’organisations activent.
Et dans un monde incertain, ce sont les profils fiables, adaptables et engagés qui font la différence.