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Responsabilité sociétale des entreprises (RSE) : définition, enjeux et exemples
Mis à jour le 15 Déc 2025
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Responsabilité sociétale des entreprises (RSE) : définition, enjeux et exemples

La Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) est au cœur des décisions des entreprises modernes ! Elle permet aux entreprises de concilier performance économique, respect de l’environnement et impact positif sur la société. Les entreprises qui s’engagent gagnent en réputation, fidélisent leurs talents et optimisent leurs coûts. Vous êtes une PME, une ETI ou une grande entreprise ? Alors adopter des pratiques responsables est incontournable pour rester compétitif et fiable aux yeux des clients, investisseurs et collaborateurs. Dans le management de transition, la RSE est un levier clé pour accélérer la transformation durable et garantir un impact positif concret.

Définition de la RSE 

La responsabilité sociétale des entreprises (RSE) désigne l’intégration volontaire des enjeux sociaux, environnementaux et économiques dans les activités et la gouvernance de l’entreprise. Elle consiste à adopter des pratiques responsables :

  • Actions sociales : formation, inclusion, promotion de la diversité, engagement auprès des communautés locales.
  • Actions environnementales : réduction de l’empreinte carbone, recyclage, optimisation énergétique, préservation de la biodiversité.
  • Gouvernance éthique : transparence, lutte contre la corruption, achats responsables et dialogue avec toutes les parties prenantes.

Objectif : réduire les impacts négatifs, créer de la valeur durable et répondre aux attentes des parties prenantes (salariés, clients, fournisseurs, société civile…).

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    Pourquoi la RSE est devenue indispensable en entreprise ?

    Une démarche RSE dépasse largement le simple devoir moral. Elle offre des avantages concrets et mesurables pour les entreprises, tout en répondant aux attentes des parties prenantes et aux exigences du marché :

    • Attentes croissantes des clients, salariés et investisseurs : les consommateurs, collaborateurs et investisseurs exigent de plus en plus que les entreprises adoptent des pratiques responsables et éthiques. Les salariés veulent travailler dans des structures qui partagent leurs valeurs, et les clients cherchent des entreprises engagées.
    • Normes et régulations qui s’intensifient : la législation impose désormais aux entreprises des obligations RSE (loi Pacte, devoir de vigilance, déclarations extra-financières, CSRD). Se conformer à ces règles est devenu essentiel pour éviter les sanctions et protéger la réputation.
    • Avantages compétitifs : la RSE renforce l’image de marque et la crédibilité de l’entreprise. Elle attire et fidélise les talents qualifiés et engagés. De plus, intégrer la RSE stimule l’innovation et ouvre de nouvelles opportunités sur le marché.
    • Meilleure gestion des risques : une démarche responsable permet d’anticiper les risques liés à la réputation, au changement climatique et aux chaînes d’approvisionnement. Cela renforce la résilience de l’entreprise et sa capacité à répondre aux crises.
    • Réduction des coûts : adopter des pratiques durables et efficaces permet de diminuer les dépenses opérationnelles. Par exemple, investir dans des technologies écoénergétiques réduit la consommation d’énergie et les coûts associés. Optimiser l’utilisation des ressources limite les déchets et améliore la rentabilité L’efficacité opérationnelle et la rentabilité sont rapidement améliorées.

    Les 3 piliers essentiels de la RSE 

    La RSE repose sur 3 piliers qui permettent à l’entreprise de concilier performance économique, impact social et protection de l’environnement.

    Pilier environnemental

    • Réduction des émissions : diminuer les gaz à effet de serre via l’efficacité énergétique, l’optimisation des processus et l’utilisation de technologies propres.
    • Économie circulaire : favoriser le recyclage, la réutilisation des matériaux et la conception de produits durables pour limiter les déchets.
    • Gestion de l’énergie et des déchets : maîtriser la consommation d’énergie, réduire la consommation d’eau et gérer les déchets de manière responsable.
    • Transport durable et préservation de la biodiversité : encourager les modes de transport écologiques, réduire l’empreinte carbone des déplacements et protéger les écosystèmes locaux.

    Pilier social

    Le pilier social vise à créer un environnement de travail éthique et inclusif :

    • Conditions de travail : assurer des emplois sûrs, respectueux et motivants pour tous les salariés.
    • Santé et sécurité : protéger la santé physique et mentale, prévenir les risques professionnels.
    • Égalité professionnelle : promouvoir l’inclusion, la diversité et l’équité salariale entre tous les collaborateurs.
    • Développement des compétences : proposer des formations continues, du mentorat et des opportunités d’évolution professionnelle.
    • Dialogue social : instaurer des échanges constructifs entre direction et salariés, favoriser la concertation et la prise de décision partagée.

    Pilier économique & gouvernance

    Une entreprise responsable adopte une gouvernance transparente et une stratégie économique durable :

    • Éthique, transparence et lutte contre la corruption : garantir des pratiques commerciales honnêtes et conformes aux normes internationales.
    • Impact local : contribuer au développement économique des communautés dans lesquelles l’entreprise opère, soutenir l’emploi local et les partenariats responsables.
    • Achats responsables : sélectionner des fournisseurs respectant les standards RSE et réduire l’impact social et environnemental de la chaîne d’approvisionnement.
    • Performance durable : intégrer la durabilité dans la stratégie globale pour créer de la valeur à long terme, au bénéfice de toutes les parties prenantes.
    RSE : Pratiques Responsables pour un Avenir Durable

    Cadre légal et obligations RSE en France

    En France comme en Europe, toutes les entreprises doivent désormais intégrer des pratiques responsables et respecter un cadre légal précis. Droits humains, environnement, transparence : tout est encadré pour éviter les dérives et garantir un impact positif réel. Connaître ces obligations, c’est protéger votre réputation et anticiper les risques.

    Les obligations actuelles

    • Loi Pacte : cette loi phare encourage toutes les entreprises à intégrer la RSE dans leur stratégie. Elle renforce la mission sociale de l’entreprise et vise à concilier performance économique et impact positif sur la société.
    • Devoir de vigilance : imposé aux grandes entreprises, il consiste à prévenir les atteintes aux droits humains et à l’environnement dans l’ensemble de leurs filières et chaînes d’approvisionnement.
    • Déclarations extra-financières : les entreprises de taille importante doivent publier des informations sur leurs performances sociales, environnementales et éthiques, offrant ainsi une transparence totale à leurs parties prenantes.
    • CSRD (Corporate Sustainability Reporting Directive) : cette directive européenne impose un reporting détaillé et standardisé pour les grandes entreprises et groupes cotés, afin de renforcer la cohérence et la comparabilité des informations RSE à l’échelle européenne.

    Les normes et référentiels

    Pour aller au-delà de la conformité légale, les entreprises peuvent s’appuyer sur des normes et guides reconnus internationalement :

    • ISO 26000 : le guide international fournit des recommandations pratiques pour intégrer la responsabilité sociétale dans la stratégie et les opérations de l’entreprise.
    • Pacte mondial des Nations Unies : il encourage les entreprises à adopter des principes universels en matière de droits humains, travail, environnement et lutte contre la corruption.
    • ODD / Agenda 2030 : les Objectifs de Développement Durable définissent des cibles globales que les entreprises peuvent intégrer dans leur stratégie RSE pour contribuer à un futur durable.
    • Guides OCDE : recommandations destinées aux entreprises multinationales pour une conduite responsable et éthique dans tous leurs secteurs d’activité et filières.

    Comment mettre en œuvre une stratégie RSE efficace ? Les 5 étapes

    RSE : Pratiques Responsables pour un Avenir Durable

    Pour s’engager activement dans des pratiques responsables et durables, les entreprises doivent mettre en place une stratégie RSE méthodique et structurée.

    1. Identifier les enjeux prioritaires

    Un diagnostic RSE permet de comprendre ce qui se passe réellement dans l’entreprise : comment elle travaille, comment elle consomme, comment elle collabore avec ses équipes ou ses fournisseurs. Cet audit peut couvrir plusieurs aspects : les pratiques sociales, l’empreinte environnementale, les modes d’organisation, les risques éventuels, les attentes internes et externes.

    Cette analyse permet ensuite de construire une matrice de matérialité : un outil très visuel qui met en lumière les sujets à fort impact. Ceux qui comptent pour l’entreprise, mais aussi pour les clients, les salariés, les partenaires ou encore les collectivités.

    L’entreprise sait alors sur quoi se concentrer, quels enjeux traiter en priorité et comment orienter la future stratégie RSE sans se disperser.

    2. Cartographier les parties prenantes

    Clients, salariés, partenaires, fournisseurs, institutions, territoires… Une stratégie RSE efficace implique de comprendre qui influence l’entreprise et qui est influencé par elle.

    La cartographie des parties prenantes permet de :

    • Identifier les attentes (transparence, inclusion, climat, gouvernance…)
    • Repérer les risques (réputation, dépendance fournisseurs, conformité)
    • Créer un dialogue constructif
    • Améliorer la cohésion interne et l’engagement des équipes

    Concrètement, cela passe souvent par des entretiens, des questionnaires, des ateliers internes ou l’analyse de retours clients. Chaque groupe est ensuite classé dans une matrice simple (influence / attentes) pour repérer ceux qui doivent être intégrés en priorité dans la stratégie RSE.

    Cette étape change tout : elle fait émerger les attentes clés (transparence, climat, inclusion…), révèle les risques potentiels et aide à installer un vrai dialogue.

    3. Définir une feuille de route RSE

    Une fois les enjeux clarifiés, l’entreprise peut construire une feuille de route RSE structurée, avec des objectifs SMART : spécifiques, mesurables, atteignables, réalistes et temporels.

    Par exemple :

    • réduire de X % la consommation d’énergie d’ici 2 ans
    • augmenter la diversité de son effectif de X % d’ici la fin de l’année
    • diminuer de X % les émissions logistiques

    La feuille de route fixe aussi les moyens, les équipes impliquées, le budget et le calendrier — un cadre indispensable pour mobiliser l’organisation.

    4. Mettre en place des actions concrètes

    Vient ensuite la phase opérationnelle : transformer les ambitions en résultats tangibles. Les actions RSE peuvent couvrir de nombreux domaines :

    • Achats responsables
      • intégration de critères sociaux et environnementaux dans les appels d’offre
      • audits fournisseurs
      • réduction des risques de dépendance ou de non-conformité
    • Inclusion & conditions de travail
      • lutte contre les discriminations
      • promotion de la diversité et de la mixité
      • programmes de formation et développement des compétences
    • Énergie & environnement
      • réduction des consommations
      • optimisation des déchets
      • mobilité durable
      • projets d’économie circulaire
    • Gouvernance & éthique
      • transparence
      • lutte contre la corruption
      • amélioration des processus décisionnels
      • mise en place d’un comité RSE ou d’une instance de pilotage

    Ici, un manager de transition RSE peut accélérer la structuration, coordonner les équipes et sécuriser la mise en œuvre.

    5. Suivre, mesurer et piloter

      La RSE n’existe que si elle se mesure. Le pilotage permet de vérifier l’efficacité des actions, d’ajuster les priorités et de prouver la création de valeur.

      Cela passe par :

      • Indicateurs clés (KPI) : ces indicateurs mesurent l’efficacité des actions RSE, identifient les succès et les zones d’amélioration. Par exemple, taux de recyclage, consommation énergétique, diversité, satisfaction des salariés, émissions CO₂…
      • Un véritable tableau de bord RSE : simple, visuel et mis à jour régulièrement, il rend le pilotage accessible à tous — un outil précieux pour les COMEX et CODIR.
      • Un reporting annuel transparent : partager les progrès… mais aussi les difficultés ! La communication régulière renforce la crédibilité, mobilise les équipes et valorise les engagements auprès des clients, investisseurs et partenaires.

      Exemples d’entreprises excellant en matière de RSE : présentation de cas concrets

      La RESE produit des résultats concrets et mesurables dans les organisations qui la mettent réellement en œuvre. En France, selon l’étude 2025 du Médiateur des entreprises réalisée avec EcoVadis, la France se hisse au 3ᵉ rang mondial en RSE avec un score moyen de 60,4/100, et 36 % des sociétés évaluées atteignent un niveau avancé de performance RSE — bien au-dessus de la moyenne mondiale.

      Cette dynamique se retrouve dans des pratiques très opérationnelles : plus de la moitié des entreprises intègrent désormais la RSE dans leur stratégie RH, spécialement sur l’engagement des collaborateurs et les conditions de travail, où 57 % déclarent avoir structuré ces enjeux.

      Exemple 1 – Renforcer l’engagement RH et la qualité de vie au travail

      Une entreprise d’environ 800 salariés décide d’améliorer son climat social à travers une politique RH tournée vers le bien-être et la prévention. Les actions mises en place :

      • programme structuré de prévention des risques professionnels
      • formation systématique des managers aux enjeux d’inclusion
      • plan d’accompagnement pour les seniors et transmission des compétence
      • révision des processus de recrutement pour limiter les biais

      Résultats observés en 12 mois : baisse de l’absentéisme, amélioration du sentiment d’appartenance, meilleure attractivité RH et diminution des litiges sociaux.

      Exemple 2 – Réduire l’impact environnemental et optimiser les ressources

      Une entreprise industrielle met en place une démarche environnementale ambitieuse après avoir constaté que ses opérations généraient un fort volume de déchets et une consommation énergétique élevée.

      Actions déployées :

      • audit énergétique complet
      • optimisation de la chaîne logistique pour réduire les émissions CO₂
      • installation de solutions d’efficacité énergétique
      • mise en place d’un tri renforcé et d’un programme de valorisation des déchets

      En un an, l’entreprise réduit son impact climatique tout en réalisant d’importantes économies opérationnelles, rejoignant ainsi les 82 % d’acteurs du secteur énergie/environnement qui ont déjà engagé des actions d’efficacité énergétique (source : Insee).

      Exemple 3 – Structurer une gouvernance responsable et éthique

      Dans une entreprise de services en forte croissance, la direction souhaite renforcer sa gouvernance pour sécuriser les opérations et rassurer ses clients et partenaires.

      Actions mises en place :

      • création d’un comité RSE interne
      • refonte du système d’audit interne
      • mise à jour du code éthique et renforcement des règles anticorruption
      • intégration de critères RSE obligatoires dans le choix des fournisseurs

      Cette démarche apporte plus de transparence, réduit les risques de non-conformité et améliore la réputation globale de l’entreprise.
      Une gouvernance claire est souvent le premier levier pour diffuser la culture RSE à tous les niveaux.

      Ressources RSE : guides, normes et outils utiles

      Plusieurs ressources publiques et référentiels existent pour structurer vos actions, mesurer vos impacts et rester en conformité avec les obligations légales.

      • Ministère de l’Économie et des Finances : guides pratiques pour intégrer la RSE dans la stratégie d’entreprise et connaître les obligations légales.
      • Insee / chiffres clés : statistiques sur la RSE, les pratiques responsables des entreprises et les tendances sectorielles.
      • OCDE (ligne directrice) : recommandations et bonnes pratiques pour les entreprises multinationales et leurs filières.
      • Pacte mondial des Nations Unies : principes universels pour aligner stratégie et responsabilité sociale.
      • Afnor / ISO 26000 : normes internationales détaillant les lignes directrices pour une gestion responsable et durable.
      • ADEME (guides climat et énergie) : conseils pour réduire l’empreinte environnementale et optimiser l’efficacité énergétique.

      Plus qu’une obligation, la RSE est une opportunité pour construire des organisations durables, résilientes et engagées, où chaque décision compte pour aujourd’hui et pour demain.

      FAQ RSE

      La RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises) regroupe l’ensemble des actions volontaires d’une entreprise pour avoir un impact positif sur la société, l’environnement et sa gouvernance. Elle est importante car elle permet de concilier performance économique et engagement responsable, tout en renforçant l’image de l’entreprise, l’attractivité pour les talents et la confiance des parties prenantes.

      • Environnemental : réduire l’empreinte écologique, gérer l’énergie et les déchets, protéger la biodiversité.
      • Social : garantir des conditions de travail sûres et inclusives, développer les compétences, promouvoir l’égalité.
      • Économique & gouvernance : agir avec éthique et transparence, favoriser un impact local positif et des achats responsables.

      Selon la taille et le secteur, les entreprises doivent respecter :

      • Loi Pacte : intégration de la RSE dans la stratégie globale
      • Devoir de vigilance : prévention des atteintes aux droits humains et à l’environnement dans les filières
      • Déclarations extra-financières : reporting sur les impacts sociaux, environnementaux et éthiques
      • CSRD (Corporate Sustainability Reporting Directive) : directive européenne pour les grandes entreprises

      Une démarche RSE réussie suit cinq grandes étapes :

      1. Identifier les enjeux prioritaires (matrice de matérialité)
      2. Cartographier les parties prenantes
      3. Définir une feuille de route avec des objectifs SMART
      4. Mettre en œuvre des actions concrètes (achats responsables, inclusion, énergie, gouvernance)
      5. Suivre, mesurer et piloter avec des KPI et un reporting transparent

      • Réduction des déchets et recyclage
      • Formation et développement des compétences
      • Mise en place de politiques d’inclusion et diversité
      • Optimisation de l’énergie et promotion de la mobilité durable
      • Intégration de critères RSE dans les achats

      Le développement durable est un concept global qui vise l’équilibre entre société, environnement et économie à l’échelle mondiale. La RSE, elle, concerne spécifiquement les entreprises et leurs impacts sur ces trois dimensions. En d’autres termes, la RSE est l’application concrète du développement durable au monde de l’entreprise.

      Toutes les entreprises sont concernées. De la startup locale à la multinationale, chacune peut agir pour réduire son impact social et environnemental et renforcer sa gouvernance. La RSE n’est pas une question de taille, mais d’engagement et de stratégie.

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