Pour gérer une fusion d’entreprises, certaines précautions sont indispensables, il peut notamment s’avérer très utile de déléguer la majorité du dossier à un prestataire externe.
Comment gérer une fusion d’entreprises dans de bonnes conditions ? Quelles sont les erreurs à éviter et les méthodes à mettre en place ?
Toutes les explications se trouvent dans cet article.
Il existe plusieurs types de fusions d’entreprises, les conséquences financières et juridiques sont différentes en fonction du choix réalisé. D’une façon générale, il s’agit de la mise en commun des patrimoines de deux ou plusieurs sociétés pour en créer une autre.
A noter que la fusion d’entreprises n’aboutit pas à de la création de valeur. Les trois principaux types de fusion sont les suivants :
Le choix du mode de fusion se fait en fonction des intérêts comptables et fiscaux de chacun des partis.
Depuis 2004, et l’adoption de l’avis n° 2004-001 du 25 mars 2004 du Conseil National de la Comptabilité, la fusion est assimilée à une acquisition, les apports doivent être estimés à leur valeur réelle. Cet avis tend à universaliser les méthodologies de fusion d’entreprises sur le plan international.
En 2016, dans The Harvard Business Review, le Professeur Roger Martin a prononcé une phrase lapidaire : «70 à 90% des fusions sont des échecs retentissants ». Pourquoi ce taux de réussite si faible ? Il semblerait que les sociétés réalisent toujours le même type d’erreurs :
Pourtant, il est possible de réussir dans de bonnes conditions une fusion d’entreprises rentable et harmonieuse.
Déléguer un cadre extérieur, qui apporte dans cette période complexe son expertise et son regard objectif, permet en général de dénouer bien des complications.
En effet, le manager de transition, n’appartenant ni à la structure acheteuse ni à la structure achetée, apporte un regard global et lucide sur cette opération dont il ne faut pas exclure les éventuelles conséquences affectives.